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Hello my dear !

25 juillet 2008

Métaphore

Du grec μεταφορά, metaphorá, au sens propre, transport, c'est-à-dire une transposition de sens. Le procédé de langage dit métaphore relève de la linguistique et de la rhétorique. Une métaphore est une figure de sens (trope, ou métasémème dans la terminologie du Groupe µ), dans lequel un mot qui a habituellement un sens A est utilisé avec un sens B (autrement dit, c'est la substitution d'un trait sémantique par un autre, le sens A n'étant jamais complètement différent du sens B). Cette substitution se fait sur la base de propriétés communes aux deux termes (la métaphore suppose toujours une comparaison implicite). Mais l'intérêt de la métaphore est d'attribuer au sens B certaines nuances, et pas n'importe lesquelles, qui appartiennent au terme A. On ne confondra pas la métaphore avec la comparaison, où la manœuvre d'association des concepts est explicite (rusé comme un renard), et laisse intact le contenu de chacun des mots.
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25 juillet 2008

note 09

La lexicalisation, terme propre à la linguistique et tout particulièrement à l'étymologie, la lexicologie et la linguistique comparée, est le fait qu'un terme nouveau ─ ou une expression ─ accède au statut de lemme dans une langue donnée, c'est-à-dire que ses locuteurs le reconnaissent comme un terme unique, différencié et autonome, doté d'un sens et appartenant au lexique de leur langue. Outre des termes isolés, des syntagmes ou des périphrases peuvent être lexicalisés. Dans ce cas, ce groupe de mots doit ne constituer qu'un seul lemme.

25 juillet 2008

note 08

Le néologisme (du grec νέος néos « nouveau » et λόγος lógos « parole ») est un nouveau lemme (ou la création d'un nouveau lemme) apparaissant dans le lexique d'une langue, construit (par dérivation (dont parasynthèse), dérivation impropre, mot composé, acronymie, abréviation, utilisation d'un mot-valise, etc.) et non hérité d'un état plus ancien de la langue ou emprunté d'une autre langue. Le néologisme peut avoir un auteur, au contraire des mots hérités. Actuellement dans la langue française (comme dans bien d'autres langues), beaucoup de néologismes sont issus de l'anglais, souvent par calque. Le néologisme est d'usage limité (à un jargon, un sociolecte, etc.). S'il se maintient dans le lexique (et n'est pas seulement un effet de mode), les locuteurs n'auront, au bout d'un temps variable, plus l'intuition de sa nouveauté. C'est quand le néologisme est acquis par un assez grand nombre de locuteurs qu'on peut dire qu'il est lexicalisé. Dans ce cas, il commence généralement par être admis par certains dictionnaires. Il convient de se rappeler que ceux-ci ne font que représenter l'usage : ce n'est pas parce qu'un dictionnaire accepte un néologisme que celui-ci est, ipso facto, lexicalisé mais l'inverse. Une marque de fabrique, commerciale, ou de service peut n'être constituée que d'un simple dessin. Mais lorsque des lettres sont utilisées, la loi française interdit l'usage de termes usuels. Cela conduit à la création de néologismes.
25 juillet 2008

note 07

La Pléiade est un groupe de sept poètes français du XVIe siècle rassemblés autour de Ronsard. Ce groupe est né vers 1549[1], d’abord nommée la Brigade. Le souci majeur de la Brigade, élevée sous l'égide de l'helléniste Jean Dorat, est de faire reculer le «Monstre Ignorance» par la diffusion de la culture antique. Le nom du groupe est emprunté à sept autres poètes d’Alexandrie qui avaient choisi, au IIIe siècle, le nom de cette constellation pour se désigner. Outre Ronsard, la Pléiade regroupe Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Jean de La Péruse, Rémy Belleau, Antoine de Baïf et Etienne Jodelle. À la mort de Jacques Peletier du Mans, Jean Dorat prendra sa place au sein de la Pléiade. C'est en 1556 que le groupe de la Pléiade prend le nom qu'on lui connait[1]. Les idées de la Pléiade sont rassemblées dans un manifeste, Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 sous la signature de Joachim Du Bellay. Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus etc.
25 juillet 2008

note 06

Le français est une langue romane parlée principalement en France, dont elle est originaire (la « langue d'oïl »), ainsi qu'au Canada (principalement au Québec, dans le nord du Nouveau-Brunswick et dans l'est et le nord-est de l'Ontario), en Belgique (en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale) et en Suisse (en Romandie). Le français est parlé comme deuxième ou troisième langue dans d'autres régions du monde, au total dans 51 pays du monde ayant fait partie des anciens empires coloniaux français et belge. La langue française est un attribut de souveraineté en France : c'est la langue de la République française (article 2 de la Constitution de 1958). Elle est également le principal véhicule de la pensée et de la culture française dans le monde. Parlée comme langue maternelle par environ 156 millions de personnes selon les estimations officielles d'Ethnologue et d'Encarta (Liste des langues par nombre total de locuteurs), elle est la 8e langue maternelle la plus parlée du monde. Elle est une des trois langues internationales à être présentes et enseignées sur les cinq continents, une des six langues officielles et une des deux langues de travail (avec l'anglais) de l'Organisation des Nations unies, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales, dont l'Union européenne. Après avoir été la langue de l'Ancien Régime, des tsars de Russie en passant par les princes de l'Allemagne, jusqu'aux rois d'Espagne, elle demeure une importante langue de la diplomatie internationale aux côtés de l'anglais et de l'espagnol. Mais l'influence du français dans les domaines économiques et scientifiques internationaux est menacée par la place prise par l'anglais.
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25 juillet 2008

note 05

Une définition linguistique de la langue précise que c'est un système de signes doublement articulés, c'est-à-dire que la construction du sens se fait à deux niveaux d'articulation. On trouve tout d'abord celui des entités signifiantes (morphèmes et lexèmes, ou monèmes) formant les énoncés puis celui des unités distinctives de sens (phonèmes) formant les unités signifiantes. Ces deux niveaux d'articulation déterminent les premiers niveaux de la description linguistique : phonologie, morphologie et syntaxe. André Martinet précise que l'ordre de description est nécessairement inverse de l'ordre de perception ou d'usage de la langue : la description commence par le deuxième niveau d'articulation (les phonèmes) pour aller vers le premier (la combinatoire des unités signifiantes).

On distingue généralement la langue (système de signes) et le langage (faculté humaine mise en œuvre au moyen d'un tel système). On distingue également, depuis Ferdinand de Saussure, la langue et la parole (c'est-à-dire l'utilisation effective du système de la langue par les locuteurs).

On appelle langue maternelle d'une personne la ou les langue(s) que cette personne a apprise(s) dans son enfance au cours de son apprentissage du langage.

25 juillet 2008

note 04

Le mongol (Монгол хэл, mongol khel) est une langue appartenant au groupe très controversé des langues altaïques. Il est parlé en Mongolie, pays dont il est la langue officielle sous le nom de khalkha ou xalx, mais aussi en Chine (plus spécifiquement en Mongolie-Intérieure, et en Russie (Bouriates et Kalmouks). Le nombre total de locuteurs est évalué à plus de 6 millions.
25 juillet 2008

note 03

Le Tour de France est une compétition cycliste par étapes créée en 1903 par Henri Desgrange se déroulant au mois de juillet. Elle se tient actuellement sur plus de 3 000 km et est organisée par ASO (Groupe Amaury). « Le Tour », ou « la Grande Boucle », tel qu'on le nomme parfois en France, est considéré comme la plus prestigieuse épreuve cycliste du monde. 78 chaînes de télévision retransmettent le Tour de France dans 170 pays.
25 juillet 2008

note 02

L'évolution du sens conventionnel de la notion: « Génie » s'opère à partir du XVIIIe siècle. Elle passe de l'éloge de l'Antiquité jusqu'au XVIIe siècle du génie comme une passion divine, une fureur démoniaque, une folie sublimée ou encore un souffle surhumain à une représentation analytique et positive du genius qui détaille ses origines et sa vraie nature. Boileau en donna les premiers traits en traduisant l'ouvrage Peri upsous en 1674. C'est ainsi qu'une nouvelle vision de cette notion commence à émerger. Génie renferme le sublime dans l'esthétique de l'abbé Dubos, qui essaya en 1719 d'extraire « la première tentative de physiologie de celui-ci », le conçoit en tant qu'une « facilité » naturelle de la personne pour assimiler le savoir et créer. Une « facilité » qui se comprend comme une source coulant à jamais. Mais, c'est l'apparition de l'article (Génie, attribué à Diderot) en 1757 dans l'Encyclopédie qui instaure d'une façon prompte une différence entre l'homme génial (que l'on cherche à en étudier la physiologie et la psychologie) et la production littéraire ou picturale géniale qui provoque chez nous le besoin de l'étudier. Au delà des visées traditionnelles de l'artiste ou de l'homme de lettres (recherches des sensations, la neutralité des souvenirs), l'homme de génie qui épuise ses motivations dans une autre logique que les autres, sa démarche se révèle intemporelle car elle amplifie sa subjectivité et l'irradie à travers une lecture du monde. Toutefois, Diderot change d'opinion dans le Paradoxe sur le comédien, où il met en scène un élément qui affaiblit l'homme de génie. La sensibilité apparaît comme un défaut qui influence la construction de son ouvrage parce qu'il relève plus d'affect que du jugement (rationnel). De même, en 1772, la recherche du sublime, de la fantaisie, de l'angle de l'exposition apparaissent aussi comme éléments producteurs de défauts. Néanmoins, il s'efforce à identifier et à décortiquer cette « je ne sais quelle qualité d'âme particulière » qui est le propre de génie. Toutefois le substantif qui peut décrire cela lui manque.
25 juillet 2008

Aïkido

L'aïkido (合気道, aikidō?) est un budō (méthode d'éducation issue d'un art martial japonais), fondé par Morihei Ueshiba au XXe siècle, entre 1930 et 1960. Il a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d’aikibudō[1]. Il est basé sur des écoles d'arts martiaux anciennes, essentiellement le ju-jitsu de l'école daitō ryū, l'escrime ou kenjutsu[2] et l'aikijutsu. L'aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.

L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant[3]. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence. Conformément à cette logique, il n'existe pas de compétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fondé par Kenji Tomiki (et de ce fait appelé aussi Tomiki ryu, École Tomiki).

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